Père célibataire, Samuel Le Bihan n’a pas quitté sa fille autiste malgré la «panique» – à 56 ans, il craint pour son sort lorsqu’il ne sera «plus là»

Récemment, le film «T’en fais pas, je suis là» est apparu sur les écrans avec Samuel Le Bihan dans le premier rôle. Dans le film, il incarne un homme qui apprend à être le père d’un enfant autiste. Et l’acteur de 56 ans comprend comme personne son personnage, ayant vécu la même chose que lui.

L’acteur français se doutait déjà que sa fille était différente. Il ne fut donc plus surpris lorsque la crèche d’Angia a appelé chez eux. Les parents ont “pu voir des médecins et mettre les choses en route”.

Il faut savoir que la mère de la petite a mal réagi face à son handicap. Contrairement à elle, le père a avoué que s’occuper de sa fille est “un bonheur qu’il ne souhaite à personne”. D’ailleurs, c’est ce qui a inspiré le titre de son livre.

Et le papa d’Angia est prêt à tout pour “tirer la plus belle des énergies” afin de prendre soin d’elle.

Le célèbre acteur a remarqué dès les 18 mois d’Angia que quelque chose clochait. Plus tard, après avoir lu des “livres sur l’évolution des enfants”, comme ceux “de François Dolto”, Samuel a compris que sa fille “ne franchissait pas les étapes qu’elle aurait dû”.

Conscient d’être “un privilégié”, le père essaie aujourd’hui de “faire avancer les choses à sa façon”.

Sorti du tribunal, Samuel Le Bihan a obtenu la garde exclusive de sa fille

Fruit de son amour avec la styliste et ancien mannequin, Daniela Beye, il s’avère que pour cette dernière, “c’était assez compliqué… d’accepter” l’état de handicap de sa fille.

“C’est sa mère qui a eu une réaction beaucoup plus violente. Elle a presque hurlé : ‘Ma fille n’ira jamais dans un hôpital psychiatrique !”,

a livré l’ex-conjoint de la Camerounaise et gabonaise.

Le 31 janvier 2022, se confiant au podcast Parents d’abord, Samuel Le Bihan a révélé comment il a réagi en obtenant la garde intégrale de la petite fille. Il a alors confié :

“Le juge a décidé que ça serait moi qui aurais la garde intégrale. Je n’ai rien décidé, je n’ai rien demandé. Je suis sorti du bureau du juge assommé parce que j’étais en panique. Je me suis dit : «Mais comment je vais faire ? Je ne suis pas du tout armé pour cela.”

Il faut savoir qu’au début, cela n’a pas non plus été facile pour Angia de découvrir son autisme. En tapant son nom sur Internet, l’épatante petite fille a découvert que son papa parlait d’elle aux internautes. “Elle a été extrêmement blessée” et n’a pas voulu accepter son handicap, a révélé son père. Puis, l’interprète d’Alex Hugo lui a ensuite fait “comprendre que c’est une force”.

Malgré son inquiétude, le père s’est appliqué avec amour en tant que père et semble être parti du bon pied dans l’éducation de sa fille.

Samuel Le Bihan, un papa dévoué

Le papa de Jules, Angia et Emma-Rose, qui n’a pas été très proche de son fils aîné, souhaite désormais l’être pour sa fille. Il s’est fixé l’objectif de ne pas “se faire écraser” par l’autisme d’Angia.

“Je refuse que ça mette de l’ombre dans ma vie et au contraire”,

a-t-il révélé.

Tandis qu’il “ne pensait pas y arriver”, il a avoué avoir changé “pour elle”. Il a ainsi “réorganisé” son quotidien. Pour Samuel, prendre soin de sa fille est comme “un voyage, une aventure humaine inexplicable et très intense”.

“Je célèbre chacune de ses victoires et lui dis tout le temps que je l’aime, qu’elle est merveilleuse, je l’encourage”,

confiait-il dans les colonnes de Gala.

Engagé de près dans le combat contre l’autisme, le père de famille a actuellement pour ambition de “créer un annuaire” qui réunit “ses associations de parents qui ont fait progresser la question de l’autisme en France”. Et comme de nombreux parents dans son cas, Samuel est inquiet pour l’avenir de sa fille.

“Que deviendra-t-elle quand je ne serai plus là ?”,

a cité de père aimant, sachant qu’elle doit faire face “seule” “aux moqueries”, “dans la rue, à l’école”. La seule chose qu’il puisse faire est de “lui donner suffisamment confiance pour les affronter”.

En tout cas, il semblerait que celui qui a incarné “Loïc” dans “Cornouaille” ait réussi jusqu’à présent dans son rôle. Talentueuse, sa fille, qui franchira bientôt les portes du collège, progresse et l’épate.

À 10 ans, Angia, la petite autiste fait des prouesses

Née en 2011, du haut de ses 10 ans, Angia fait la fierté de son célèbre papa. N’ayant “pas de retard scolaire”, la petite est suivie de près par un AVS ou Accompagnant d’élève en situation de handicap. C’est justement la direction de son école qui a annoncé qu’elle pourra bientôt intégrer le collège.

Et ce n’est pas seulement à l’école que la petite fait des prouesses. En janvier 2020, Samuel Le Bihan a tenu à lui exprimer sa fierté après avoir appris à skier.

“Je sais que pour toi chaque apprentissage est bien plus difficile et pourtant, tu n’hésites jamais. Tu as fait de moi le spectateur ému de ton acharnement à être acceptée et intégrée comme les autres, parmi les autres”,

a tendrement confié le papa sur Instagram.

Comme il l’a livré dans le podcast Parents, elle souhaite suivre les traces de Samuel. D’après lui, “elle bien la scène… Ça l’amuse, ça l’intéresse”. Tout ce que souhaite le papa, c’est que sa fille “soit épanouie, bien dans sa peau et fière d’elle !”

Sans aucun doute, la petite a une fibre artistique, sachant qu’elle fait de la dance, joue du piano et chante. Elle semble avoir trouvé sa voie. De son côté, papa est toujours présent pour l’encourager. Comme il l’a confié dans un tendre message sur Instagram, il lui promet qu’il sera là pour elle et qu’elle n’a pas à s’inquiéter du reste.

Comme toutes petites filles et comme d’autres enfants en situation de handicap, Angia est “solaire, très joyeuse et très heureuse”, comme l’a précisé son père. Tout le monde devrait prendre exemple sur l’acteur et ainsi voir à quel point ils peuvent être épatants. Tous doivent apprendre qu’ils ont besoin du soutien des autres et non de moqueries.

 

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